Où l’on découvre grâce à Netflix que les lycéens jordaniens ont strictement les mêmes centres d’intérêts que ceux du monde entier. Les filles s’intéressent aux garçons et les garçons aux filles… Des filles ont des piercings dans le nez… Ils vivent dans des villas avec piscine et matériel de DJ pendant leur fête… Et ils aiment tous s’asseoir et papoter autour d’un feu… Bon, comme ils sont jordaniens ils se font des feux dans la cité antique de Petra. Ce qui est drôlement épatant, je trouve !

Sinon le lycée est flambant neuf mais c’est plein de rivalités partout, la bande annonce nous prévient clairement d’ailleurs : « on ne survit pas au lycée sans se battre ». L’histoire est universelle on vous dit…

Pour sa première teen série en langue arabe, Netflix ne fait pas trop dans l’originalité. Comme c’est une série surnaturelle, les sorcières sont remplacées par des « Jinn » (créatures surnaturelles qui peuvent prendre plusieurs formes – a priori les mêmes que dans la lampe d’Aladin).

Jinn, le pitch

Donc nos jeunes ados décident de se faire une petite soirée dans les ruines de Petra. S’allument un feu et libèrent malencontreusement un Jinn. Maintenant ils sont tous en danger et doivent se battre pour sauver leur peau et celle de leur proche. Heureusement il y a des gentils Jinn, pas que des méchants et ils vont tous s’aider les uns les autres…

Donc, pour l’originalité, on repassera. Pour la découverte de la culture jordanienne aussi. Tout cela est tout de même tellement mainstream qu’on a l’impression qu’il suffirait de déplacer l’action en Bretagne et de remplacer les Jinn par la Fée Morgane pour avoir la même chose ! C’est dommage.

Finalement, « Jinn » a été tourné en langue arabe et exclusivement en Jordanie. Avec des acteurs jordaniens et des libanais en guise côté production. Elan et Rajeev Assani (connus pour avoir travaillé sur des séries comme Scandal, How to get away with murder ou encore Suits).

Avec Salma Malhas, Hamza Abu Eqab, et Aysha Shahalthough.