Alors que se profile sur Netflix la saison 2 de « The OA », TVProgramme revient sur cette série complexe et mystérieuse qui nous a laissé, une fois n’est pas coutume, avec plus de questions que de réponses.

« The OA » est d’abord un succès auprès des critiques, notamment français, qui ont adoré n’y rien comprendre. Pour le public, 2 camps : ceux qui détestent et ceux qui sont déjà en transe rien qu’en pensant au 22 mars. Vendredi béni entre tous puisqu’il nous promet la diffusion de la saison 2.

Ce n’est pas étonnant, tant « The OA » est différent de tout ce qu’on a vu jusque là. Souvent comparé à « Stranger things » (sûrement pour la face barrée multidimensionnelle), mais avec le côté « série pour ado » en moins, « The OA » nous entraîne sur les pas d’une héroïne singulière.

The OA, l’histoire

Prairie Jonhson, enfant adoptée par un couple d’américains, disparaît alors qu’elle est devenue une jeune adulte. Elle réapparaît sept ans plus tard avec de mystérieuses cicatrices dans le dos, se faisant appeler O.A. (A.O. en français) et refusant d’expliquer où elle était à ses parents et au FBI… Le mystère passionne d’autant plus que Prairie était aveugle à sa disparition et a recouvré la vue pendant sa longue absence. Déjouant la surveillance, Prairie arrive à rassembler 5 personnes et à leur narrer ce qui lui est arrivé… Elle leur raconte une histoire incroyable et mystérieuse et les convainc de lui apporter leur aide.

Si vous aimez …

Alors oubliez tout ce que vos croyez savoir ou croyez avoir déjà vu ! « The OA » est tellement originale qu’il est quasi impossible de se raccrocher à nos références. Derrière l’héroïne lumineuse se profile des personnages et des histoires tellement variés qu’on passe du thriller psychologique à l’ésotérisme. Ce l’étude des ados américains d’aujourd’hui au surnaturel, de la tête de ce qui paraît être un psychopathe à celle d’une prof désabusée… Même les épisodes (il y en a 8) varient en durée de 30 mn à plus d’une heure. Semblant suivre les ordres fous d’un cerveau merveilleusement créatif. Nous, spectateurs, écoutons l’histoire de la bouche de Prairie / A.O. bouche bée et le cœur grand ouvert. Vivement le 22 mars qu’elle reprenne le fil de son récit et qu’on retrouve tous ces personnages auxquels on s’est tellement attaché.

Si vous n’avez pas aimé …

Amis pragmatiques, qui avez besoin de comprendre et soif d’objectivité, passez votre chemin ! Si au bout de 20 minutes du premier épisode vous avez décroché, n’insistez pas… « The OA » ne se regarde pas du point de vue du néocortex. Il se rit du rationnel. Il en est de « The OA » comme de l’histoire de Prairie, il ne faut pas réfléchir. Plongez !

Réalisé par Brit Marling et Zal Batmanglij